23 mars 2012

Toi, juste toi

Silencieuse depuis quelques heures, jours, semaines, mois je balade en moi cette boule de douleur qui me tord les boyaux, le coeur, les tripes... Comme dans un brouillard, je vadrouille, je cherche, je tatonne, j'ai reconnu ce mal mais ne voulais l'admettre... je faisais semblant... Bien sur je continuais à sourire, à rire, à montrer mes dents, à faire croire que tout allait bien... Mes copines n'ont rien vues, mon mec a cru que j'avais mes règles, mes enfants que je vieillissais mal...


Et puis il y a eu hier et cette peur silencieuse de faire une connerie, de me craindre,
je me suis allongée dans le noir et j'ai cherché les étoiles,
parmi toutes celles qui brillent pour les autres, j'ai vu celle qui brillait plus que les autres,
je t'ai trouvé,
je me suis rappelé ce qui ne va pas
il y a un an j'apprenais que tu étais défnitivement parti,
que tout était fini
je me suis enfin effondrée,
j'ai laissé coulé les larmes
je me suis rappelé toi,
que tu étais encore là,
et dans la fumée de ma clope que tu détestais,
je t'ai aperçu...
Je ne t'oublies pas...


Ca m'a explosé à la gueule comme une évidence,
je ne suis ni malade, ni folle, ni démente,
juste tu me manques,
C'est juste ça... 




A toi, éternellement,
je t'aime.